Il est difficile de ne pas encore avoir entendu parler de la QVT (Qualité de Vie au Travail) lorsqu’on travaille en entreprise. La notion de travail a beaucoup évolué ces dernières années. Les employeurs qui font preuve de leadership reconnaissent le lien entre productivité et bien-être des salariés. Le travail occupant une place importante dans la journée d’un individu, il est primordial de trouver le bon équilibre avec la vie personnelle. La QVT a récemment évolué vers le concept de Qualité de vie et des Conditions de Travail ou QVCT, qui concrétise le lien entre les conditions de travail, le bien-être et la productivité. En effet, grâce à l’ANDRH (Association Nationale des Directeurs des Ressources Humaines) on peut avoir quelques explications sur la QVCT. On vous en dit plus sur le concept.
La qualité de vie au travail ou QVT
Principe
La QVT résulte des recherches menées à travers le monde auprès de différentes entreprises et leurs salariés. La performance de ces derniers est étroitement liée à la qualité de leur vie professionnelle et les conditions dans lesquelles ils effectuent leurs tâches quotidiennes. Il a ainsi été démontré que lorsque les employés se sentaient bien dans leur environnement de travail, la performance générale de l’entreprise est élevée.
Historique
Les termes « qualité de vie au travail » seraient nés dans les entreprises américaines, aux environs des années 1970. La QVT est le fruit de la concurrence entre les entreprises des États-Unis et celles du Japon principalement. La motivation des travailleurs est un des piliers de la démarche QVT, car ils se sentent en sécurité et ressentent la reconnaissance de leurs supérieurs. Ils deviennent ainsi plus performants et développent un sentiment d’appartenance à l’entreprise.
QVT et QVCT
En 2013, l’ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail) définit la QVT comme les différentes actions menées pour concilier l’amélioration des conditions de travail avec la performance globale. Elle implique une démarche bénéfique à l’entreprise comme à l’employé. La QVT évolue ainsi en QVCT, avec quelques nuances entre les deux concepts. Dans le cadre de la QVCT, on se focalise surtout sur les conditions de travail et les contenus des tâches quotidiennes du salarié. Il s’agit donc de réévaluer les enjeux du travail :
- les formations continues ;
- les perspectives d’évolution professionnelle ;
- les relations avec les collègues dans l’environnement de travail, etc.
Concrètement, la QVCT se différencie de la QVT dans le sens où, il ne s’agit pas uniquement d’encourager les séances de yoga et les autres activités ludiques. La QVCT incite les salariés à mieux s’informer sur le management, la prévention des risques psychosociaux (RPS) et des risques professionnels ou encore le télétravail.
En quoi consiste la démarche QVCT ?
Avant toute chose, les entreprises doivent comprendre en quoi le travail peut devenir une source d’épanouissement pour les employés. Avec une meilleure motivation, ces derniers sont en mesure d’accroitre leur performance personnelle et par la même occasion, la performance globale de l’organisation. La QVCT permet un retour d’investissement financier et managérial. Une entreprise peut en tirer plusieurs avantages :
- les employés et collaborateurs sont plus impliqués ;
- la production est accrue ;
- l’ambiance au travail est améliorée ;
- le travail collaboratif est effectif.
La mise en place de la QCVT
Instaurer une relation de confiance avec les travailleurs
Le management de qualité est le meilleur moyen de gagner la confiance des employés. En leur démontrant que leur bien-être et que leur potentialité compte pour l’entreprise, les managers sont en mesure d’établir une meilleure interaction avec eux. Les dirigeants doivent donc avoir le sens de l’écoute, mais surtout du respect. Par extension, un salarié qui s’entend bien avec ses supérieurs peut également établir des liens harmonieux avec ses collègues. L’ambiance au travail est alors grandement améliorée.
Les rémunérations et les primes
L’un des objectifs des travailleurs est de gagner de l’argent pour bien vivre et subvenir à ses besoins et à ceux de ses proches. Il est ainsi logique de le rémunérer à la hauteur du travail qu’il accomplit ou de la prestation qu’il fournit. Un salarié sous-payé ne sera pas motivé, ce qui encourage l’absentéisme, le burnout ou les retards répétés. L’entreprise sera toujours perdante, d’où l’intérêt d’une grille salariale équitable pour chaque employé, ainsi que les primes pour hausser le niveau de rendement. Une prime va attiser l’esprit de compétitivité de chacun, augmentant aussi la productivité de l’entreprise.
La communication ouverte
En impliquant les employés dans certaines décisions de l’entreprise, l’entreprise les valorise. Cela octroie un sens à leur travail et à leurs tâches quotidiennes. Ils parviennent à trouver leur place au sein de l’organisation. La transparence et une bonne gestion d’équipe sont des solutions pour instaurer le sentiment d’appartenance d’un salarié.