Aujourd’hui, le quotidien des internautes est rythmé par les réseaux sociaux. En effet, ils passent une grande partie de leur temps à se connecter sur les médias sociaux pour s’informer, discuter ou se divertir. De ce fait, les marques investissent de plus en plus dans ces plateformes sociales pour poster leurs publicités, faire des vidéos live, etc.
Publicité en ligne : les chiffres explosent
Pinterest, Snapchat, Instagram, Twitter et Facebook sont aujourd’hui les plus grands acteurs de la publicité en ligne. En France, des études ont montré qu’une augmentation de 12 % a été enregistrée. En 2019, le marché de la publicité en ligne a atteint près de 5,9 milliards d’euros. Le nombre d’agences de publicité en ligne comme Neads est aussi en forte hausse.
Google : le principal acteur de la publicité en ligne
Le géant Google capte la majorité des dépenses des annonceurs dans les moteurs de recherche. Celles-ci équivalaient à 42 % du marché, soit une hausse de 9 % avec 2,5 milliards d’euros.
Facebook se trouve à la tête des réseaux sociaux après la reprise d’activité
Grâce à la reprise des activités économiques à la suite des ralentissements et des pauses causés par la pandémie, les investissements publicitaires en ligne ont augmenté. En effet, une augmentation de 94 % des dépenses en publicité en ligne au sein du secteur de l’hébergement a été remarqué. Par contre, les CTR ou taux de clics des annonceurs demeurent stables et il y a moins de fluctuations. Les données des études réalisées indiquent que la portée publicitaire sur Facebook est à un tournant positif. Une augmentation de 3,7 a été enregistrée. Bien qu’il s’agisse d’une hausse légère, le contraste avec la chute de 12,4 % est importante.
Les vidéos live augmentent l’engagement des consommateurs
Des rapports d’enquêtes indiquent généralement les données de publicités en ligne payantes et de publicités organiques sur les médias sociaux :
- les CTR ;
- les CPC ;
- la distribution des dépenses concernant la publicité par placement.
Les tendances sont étudiées par secteurs géographiques. Le rapport est centré sur l’engagement des entreprises selon les éléments suivants :
- des hashtags ;
- des types de posts ;
- des statistiques marketing utilisées par les influenceurs ;
- le temps de réponse des entreprises, etc.
Les vidéos live des entreprises postées sur Facebook et Instagram peuvent générer beaucoup plus d’engagement, notamment des abonnés et des fans, par rapport aux autres types de posts. Ce sont, sans aucun doute, les meilleurs placements publicitaires en matière de CTR. Pour information, ce sont surtout les marques de beauté, les entreprises d’e-commerce et de jeux qui génèrent le plus grand nombre d’interactions.
La publicité en ligne et le commerce social sont de véritables tendances
D’après les rapports, l’e-commerce social est aujourd’hui une priorité pour les entreprises. Un chiffre d’affaires de 36 milliards d’euros pour le marché du commerce social est prévu. Ce chiffre devrait même doubler d’ici à la fin de l’année 2025. Instagram et Facebook se trouvent toujours sur le podium des meilleures plateformes dans ce domaine. Environ 22 % des consommateurs devraient acheter un article sur Facebook au moins une fois par an. Une autre étude menée en 2021 confirme aussi que plus de la moitié des consommateurs avouent :
- avoir acheté directement un produit sur un réseau social ;
- en avoir découvert sur les plateformes sociales.
D’après les rapports d’études, les schémas d’engagement organique sur les médias sociaux ne cessent d’évoluer. Ceci est dû au fait que les consommateurs optent pour ces plateformes pour contacter le service client d’une marque. De ce fait, les entreprises peuvent réduire leurs délais de réponse aux demandes des clients sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, de plus en plus de secteurs optimisent leurs délais de réponse sur Instagram, Facebook, etc. C’est très apprécié des consommateurs.
Les perspectives sont plus ou moins encourageantes
En 2022, le syndicat des régies Internet a estimé qu’en 2022, le marché publicitaire digital aurait une hausse estimée à 18 % en France. A la fin de l’année, cette augmentation atteindrait 9 milliards d’euros. De ce fait, la France figurerait parmi les principaux acteurs européens.
Cette estimation prend en compte une éventuelle légère décélération à la suite des évènements mondiaux depuis 2019. Toutefois, la croissance demeurera sous l’impulsion de la digitalisation post-Covid associée à la dynamique économique d’aujourd’hui. Notez qu’en avril 2020, les dernières directives de la CNIL sont entrées en vigueur. Cela a entraîné :
- une dégradation du taux de consentement ;
- des conséquences importantes sur la valeur des inventaires et la commercialisation.
Pour l’avenir, en janvier 2023, le DSA ou Digital Service Act devrait aussi entrer en vigueur. Cela permettra d’obliger chaque acteur du digital à avoir un meilleur contrôle de la plateforme sur laquelle il vend des produits. Il pourra aussi renforcer les textes déjà existants, notamment la directive e-privacy et le RGPD.