Lancer un projet web, loin d’être une simple décision stratégique, est une nécessité pour les entrepreneurs du 21e siècle. Toutefois, pour plusieurs raisons, notamment budgétaires, il est préférable de développer son activité en toute autonomie. Bien que ce choix soit avantageux, il demande de s’armer d’une méthodologie sans faille pour réussir son activité.
Suivez une formation pour la création de votre site web
Pour se lancer sur le web de façon autonome, l’entrepreneur doit se former sur certains aspects techniques, en particulier ceux qui touchent la création de sites web. Certaines plateformes à l’image de Webmyday proposent des formations en ligne et un accompagnement professionnel à tous les entrepreneurs qui désirent créer eux-mêmes leur site web. Qu’ils disposent ou non de connaissances en informatique, en digital ou en design de site, les futurs e-entrepreneurs peuvent s’en remettre à ces plateformes pour les aider à réussir la création de leur site professionnel.
Des solutions accessibles comme WordPress sont disponibles pour rendre la création du site et surtout le pilotage de l’activité plus simple et plus économique. Parce qu’il est souvent compliqué, voire peu utile pour un porteur de projet d’apprendre les langages de programmation, il est plus judicieux de se former à la création de sites en utilisant des solutions de facilité comme WordPress. Cette plateforme propose d’héberger gratuitement les sites web grâce à des ressources intégrées. Tout ce dont on a besoin c’est de quelques notions pour créer et habiller un site qui correspond à son activité.
En dehors de la formation à la création d’un site, il peut être intéressant pour l’entrepreneur de se garantir des compétences dans la conduite d’un projet web, notamment l’utilisation d’outils de gestion de suivi et de collaboration.
Montez votre entreprise : le choix du statut
Le lancement d’une activité sur internet suppose de créer son entreprise en ligne. Pour ce faire, plusieurs étapes sont à respecter. L’entrepreneur doit choisir un statut juridique qui correspond à son activité et suivre les démarches nécessaires pour l’enregistrer. Tout d’abord, il doit s’assurer d’avoir une connaissance minimale des différentes structures juridiques envisageables.
Le statut juridique préféré des e-entrepreneurs est l’autoentreprise. Ce dernier décharge le dirigeant de certaines obligations notamment celle comptable, parce qu’il ne crée pas une société. Il est donc seulement obligé de tenir une comptabilité de caisse. La micro-entreprise est un régime simplifié avec un prélèvement forfaitaire situé entre 1 et 1,7 % du chiffre d’affaires.
La société individuelle
Ici, l’entrepreneur doit créer une vraie société. Il pourra choisir entre la SASU ou l’EURL. La différence entre les deux se situe au niveau du régime social du dirigeant. Il pourra opter pour la SASU s’il accepte que sa rémunération soit soumise à un taux de 65 % environ, mais avec une meilleure protection sociale. Il choisira l’EURL s’il désire que sa rémunération soit soumise à des cotisations sociales d’environ 45 %. Le statut de société individuelle est une option intéressante pour piloter une activité sur le long terme.
La SARL ou la SAS
Il s’agit du statut approprié lorsque l’entreprise possède plusieurs associés. En général, les entrepreneurs choisissent rarement cette option. Toutefois, les associés choisiront la SARL s’ils souhaitent que les règles de la société soient érigées par la loi et non par les dirigeants. Ce statut offre un maximum de sécurité aux débutants. Au contraire, la SAS offre une grande liberté aux actionnaires qui peuvent définir les règles de fonctionnement à leur guise.
Le choix du bon statut juridique dépend des objectifs de l’entrepreneur et du type d’activité à développer. Une fois le choix effectué, l’entrepreneur doit procéder à l’enregistrement de son activité. Il devra choisir un nom pour son entreprise et réaliser les démarches administratives nécessaires pour l’enregistrement.
Trouvez des financements
Il existe aujourd’hui en France, plusieurs dispositifs de financement proposés aux entrepreneurs, dirigeants, gérants, salariés et même aux non-salariés, qui désirent se faire former. Globalement, deux sources de financement sont disponibles :
- les formations OPCO (opérateurs de compétences),
- les formations CPF (compte personnel de formation).
Le dispositif qui convient dépend de la situation de l’entrepreneur ou du statut juridique de l’entreprise. Les OPCO sont destinés aux chefs d’entreprise qui sont également salariés. Le CPF a été créé pour les salariés en poste ou pour les personnes qui ont par le passé occupé un poste salarié.
Il est également possible d’obtenir des aides aux financements de projet. Les entrepreneurs peuvent se tourner vers des financements régionaux, des bourses French Tech destinées aux startups qui développent des innovations non technologiques, des prêts d’honneur, des organismes de micro-crédit, ou encore le financement participatif.
Au niveau des collectivités locales, plusieurs dispositifs d’aide sont accordés aux activités implantées dans ces collectivités. Pour plus d’informations sur les aides au financement pour un projet web, il est conseillé de se rapprocher d’une structure spécialisée.