Comment repérer un menteur ?

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Comment pouvez-vous savoir si un employé, un candidat à l’emploi ou un collègue de travail vous ment ? Apprenez à repérer la tromperie en surveillant ces sept indices révélateurs qui indiquent que votre interlocuteur ment.

 

1. Établissez une « base de vérité »

Repérer une tromperie commence par l’observation du comportement de base d’une personne dans des conditions détendues ou généralement sans stress, afin de pouvoir détecter les écarts significatifs.

L’une des stratégies utilisées par les enquêteurs expérimentés consiste à poser une série de questions simples tout en observant comment la personne se comporte lorsqu’il n’y a aucune raison de mentir. Ensuite, lorsque les questions plus difficiles sont abordées, l’enquêteur peut rester attentif aux changements soudains de comportement qui peuvent indiquer une tromperie autour de points clés.

 

2. Surveillez les signaux de stress

Pour la grande majorité des personnes que vous interrogez ou avec lesquelles vous travaillez, le fait de mentir déclenche une réponse de stress accrue. La pression artérielle, la fréquence cardiaque et le rythme respiratoire augmentent. Pour soulager le stress et l’anxiété, les menteurs peuvent utiliser des gestes pacificateurs (frotter leurs mains l’une contre l’autre, faire rebondir leurs talons, remuer leurs bijoux, etc.) Mais notre première réponse au stress (avant de nous préparer à combattre ou à fuir) est de nous figer. Soyez donc également attentif si votre collègue habituellement animé cesse soudainement de faire des gestes, a un sourire forcé ou figé, et verrouille ses chevilles.

 

3. Regardez leurs yeux

Le plus grand mythe autour de la tromperie est que les menteurs ne peuvent pas vous regarder dans les yeux. En fait, certains ne le font pas (surtout les petits enfants), mais les menteurs polis peuvent en fait donner trop de contact visuel. Il existe deux signaux oculaires qui sont des signes plus précis de malhonnêteté : les pupilles se dilatent lorsque quelqu’un ment et la fréquence des clignements d’yeux ralentissant pendant que quelqu’un construit et dit le mensonge, puis accélérant (parfois jusqu’à huit fois) par la suite.

 

4. Comptez jusqu’à quatre

Les indices non verbaux de toutes sortes de trahisons inconscientes ont tendance à se produire en grappes, un groupe de mouvements, de postures et d’actions qui indiquent collectivement un état d’esprit particulier. Ceci est crucial pour la malhonnêteté, où il a été prouvé statistiquement qu’un cluster spécifique de signaux non verbaux accompagne la malhonnêteté. Il s’agit de : toucher les mains, toucher le visage, croiser les bras et se pencher vers l’extérieur. 

 

5. Remarquez s’ils ne répondent pas vraiment à la question

En raison de l’effort mental qu’il faut fournir pour dire un mensonge éhonté (et parce que cela déclenche des émotions négatives), de nombreux trompeurs préfèrent éviter la vérité avec des quasi-négations et des formulations sélectives. Remarquez comment les réponses ci-dessous (qui peuvent être tout à fait valables) ne répondent jamais réellement aux questions.

Question : Avez-vous déjà consommé de la drogue ?

Réponse : Je ne prends pas de drogues.

Question : Avez-vous volé un ordinateur dans la salle d’approvisionnement ?

Réponse : Est-ce que j’ai l’air du genre de personne qui volerait un ordinateur ?

Question : Avez-vous quitté votre dernier lieu de travail en bons termes ?

Réponse : Je suis parti pour poursuivre d’autres opportunités.

Question : Avez-vous gonflé votre note de frais ?

Réponse : Comment pouvez-vous demander cela ? J’ai été un employé loyal pendant plus de 10 ans !

 

6. Écoutez le stress vocal

Le principal signal para-linguistique (la façon dont vous dites ce que vous dites) qui indique souvent un mensonge est un changement dans la hauteur vocale de base de quelqu’un, qui augmente généralement avec les niveaux de stress, car les cordes vocales se contractent. Les personnes stressées peuvent également ressentir un besoin accru de boire de l’eau et de se lécher ou d’humidifier les lèvres, car le système nerveux autonome télécharge une poussée d’adrénaline, ce qui provoque une sécheresse de la bouche.

 

 

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