La zone ATEX signifie zone Atmosphère Explosive. Il s’agit d’un environnement dans lequel des substances dangereuses sont stockées. Cela comprend les diverses substances susceptibles de rentrer en état de combustion. Les zones ATEX représentant un grand danger pour les employés, il est indispensable de bien les comprendre. Cela aide à prendre les mesures et précautions nécessaires.
Les zones Atex : définition et principe
Les zones ATEX sont des zones dangereuses qui nécessitent des systèmes de protection particuliers. Il s’agit des espaces sur le lieu de travail où le risque d’explosion est plus élevé. La directive ATEX est un protocole relatif à la protection des travailleurs. L’employeur doit délimiter la zone avec une atmosphère explosive et la source d’inflammation à l’aide de marquage et de matériels spécifiques. Pour mettre en place la protection contre les explosions, l’employeur a l’obligation de déterminer le niveau de dangerosité. Cela peut être une dangerosité permanente, potentielle ou encore une dangerosité minime. Les substances inflammables sous forme de gaz peuvent engendrer une explosion. C’est pourquoi, il est essentiel de bien définir ces zones et d’en informer les employés et visiteurs grâce à des dispositifs. Pour vos installations dans les zones ATEX, équipez-vous sur la boutique A2S Atex.
Comprendre les niveaux ATEX et le système de marquage
Les différents niveaux ATEX
Pour une bonne évaluation des risques, vous devez comprendre le niveau de danger dans la zone ATEX. Il existe 5 niveaux :
- la zone ATEX niveau 0 : il s’agit d’un lieu où le danger d’explosion est permanent. Ce niveau désigne que les atmosphères explosives contiennent des brouillards et des vapeurs. Il peut être utilisé pour le transport de carburant ou de substance inflammable. Les produits chimiques qui peuvent s’enflammer rentrent aussi dans cette catégorie ;
- le niveau 20 : selon l’analyse des risques, les risques d’explosion dans les emplacements à niveau 20 sont légèrement différents de la zone 0. La dangerosité est élevée, car il s’agit d’une atmosphère explosible permanente. Les poussières combustibles stockées proviennent d’une centrale thermique ou d’un silo à grains ;
- le niveau 1 : les sources d’inflammation dans le zonage de niveau 1 représentent un danger potentiel. Cela peut être entre 10 et 1000 heures par an. Ces environnements sont à proximité des zones ATEX de niveau 20 ;
- le niveau 21 : l’explosivité dans cette zone est un danger potentiel pour les travailleurs ;
- le niveau 2 : cette zone correspond à une potentialité inférieure d’explosivité. C’est un danger exceptionnel, car il n’est présent qu’occasionnellement. Cela équivaut à moins de 10 heures par an.
Le marquage normatif
Le marquage normatif permet d’analyser l’adéquation des appareils et mesures par rapport au niveau de danger. Il faut inspecter les modes de protection utilisés. Cela aide à améliorer le niveau de sécurité dans les zones à risques d’explosion. Il faut aussi vérifier les familles de poussières, de vapeurs et de gaz. Les poussières sont classées suivant la taille des particules et de l’état de division. Concernant les poussières combustibles, la température maximale est marquée. Il est essentiel d’analyser l’indice de protection qui définit le niveau d’étanchéité aux liquides inflammables.
Quels sont les matériels adéquats dans les zones ATEX ?
En fonction de la source d’ignition et la source d’inflammation, il est important de bien choisir les matériels. Pour améliorer le niveau de sécurité des travailleurs, vous pouvez utiliser le système de signalisation. Cela comprend l’avertisseur, le haut-parleur, la sirène manuelle et le déclencheur manuel. Ils sont utilisés pour signaler en cas de problème. Dans une zone à exposition de poussière combustible, la mise en place des dispositifs de découplage ATEX est nécessaire. Clapet anti-retour, vanne à fermeture rapide ou chicane de découplage, vous avez un large choix pour sécuriser les lieux. Vous avez aussi les appareils d’aspiration et les différents ventilateurs pour les espaces de travail. Les dispositifs de décharge ou de suppression d’explosion aident à réduire les risques.