Que vous choisissez une subvention pour entreprise, un prêt bancaire ou encore un incubateur d’entreprises, sachez que ces diverses sources de financement disposent de leurs avantages et de leurs inconvénients !
L’investissement personnel ou par le biais de ses proches
L’apport personnel
Quand on démarre une entreprise, on est le seul investisseur. On peut investir avec son propre argent ou encore donner des biens (meubles et immeubles) en garantie. Vous prouverez ainsi que vous vous engagez sur le long terme avec votre projet et que vous assumez tous les risques à prendre pour votre entreprise.
L’argent des proches
Ça peut être votre conjoint, vos parents, des membres de la famille ou des amis. Les investisseurs ainsi que les établissements financiers considèrent cela comme du capital patient. C’est-à-dire que l’argent sera remboursé plus tard, au fur et à mesure où vous ferez des profits.
Les subventions pour ouvrir une entreprise
Ces subventions aux entreprises prennent la forme d’un financement externe vous permettant de profiter d’une plus grande trésorerie. Parmi les différents soutiens, on recense :
- le maintien des allocations chômage ARE et ACRE ;
- le maintien du RSA sous la forme d’une prime d’activité ;
- le dispositif NACRE accordé aux entrepreneurs montant leur activité : aide au montage, au financement et aide au démarrage.
Le capital de risque : une notion importante
Le capital de risque n’est pas forcément adapté à tous les entrepreneurs. En effet, les investisseurs de ce type cherchent à investir dans des entreprises très prometteuses et prennent une participation dans les entreprises à financer afin de les assister à réaliser un projet prometteur, mais avec des risques conséquents. L’entrepreneur doit donc céder une part de son entreprise à une tierce personne. Ceux qui investissent en capital risque désirent aussi un bon rendement, ce qui ne peut se faire que si l’entreprise vend des actions au public.
Les incubateurs d’entreprise : leur mission
Les incubateurs d’entreprise vont surtout cibler les jeunes entreprises de haute technologie, et ce, à diverses étapes du développement. On peut aussi compter sur les incubateurs de développement économique local se focalisant sur :
- la création d’emplois ;
- l’offre ;
- le partage de services ;
- ou encore la revitalisation.
Les incubateurs n’hésitent pas à inviter des entreprises nouvellement créées pour le partage de bureaux ou de ressources. Elles peuvent y rester deux ans jusqu’à ce qu’elles soient sûres de voler de leurs propres ailes.
Les prêts interentreprises : des prêts avantageux
Seule une entreprise peut comprendre vos besoins en trésorerie. Avec la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, les entreprises peuvent être débitrices ou créancières. Les SARL et sociétés par actions, peuvent alors prêter des fonds à de petites entreprises, mais à condition de respecter les points suivants :
- les entreprises prêteuses ne peuvent faire cela qu’à titre accessoire ;
- les prêts ne doivent pas dépasser 2 ans ;
- les prêts remis doivent prendre la forme d’un contrat de prêt ;
- les entreprises doivent prouver d’un lien économique prouvant le crédit.