Cet emballage véritablement écoresponsable est devenu plus qu’une simple tendance, l’éco-emballage est devenu une nécessité marketing. Quelles solutions au réchauffement climatique les marques soucieuses de l’avenir peuvent-elles nous proposer ? Alors que l’éco-responsabilité a le vent en poupe, attention aux éco-emballages et aux solutions proposées par l’entreprise : du carton au papier en passant par les sacs originaux, vous allez les découvrir.
La notion d’emballage écologique
Un emballage est dit écologique s’il répond à certains critères, tels que :
- la conception avec des matériaux respectueux de l’environnement ;
- la fabrication permet d’optimiser l’utilisation de l’énergie et des matériaux ;
- le transport le moins polluant qui nécessite le moins de distance possible et/ou d’utilisation d’énergies renouvelables ;
- un packaging qui n’affecte pas la santé humaine et ne présente aucun danger : un emballage sain ;
- une exploitation des matériaux écologiques transportés avec des énergies renouvelables ;
- une fin de vie introduite dans un procédé respectueux de l’environnement : réutilisation en boucles biologiques et/ou industrielles fermées.
Les matériaux de fabrication des emballages écologiques
Les plus écologiques
- Le carton : adapté à tous types de packagings, l’emballage en carton est résistant, léger et peut accueillir des emballages lourds, mais répond également à des exigences esthétiques. Les cartons sont faciles à recycler et restent l’emballage idéal et le plus écologique : biodégradable, car composé de fibres de bois et recyclable ;
- Le papier kraft : les sacs krafts (pour remplacer les sacs en plastique) sont devenus indispensables. Le papier kraft est en effet un matériau solide et biodégradable composé d’eau et de bois. Il peut supporter jusqu’à sept kilos ! De plus, le temps de décomposition du sac en papier kraft atteint trois mois. Avec le papier kraft, on fabrique surtout des barquettes, des sacs pour les emballages alimentaires, des gobelets, etc.
Le plus biodégradable : l’amidon de maïs
Couramment utilisé dans les emballages alimentaires (vous l’avez peut-être vue en vente à emporter), l’amidon de maïs est renouvelable, biodégradable et compostable ! On l’utilise surtout pour concevoir des sacs-poubelle.
Le plastique biodégradable
Lorsqu’on parle de bioplastique, on distingue deux types de matériaux :
- Le plastique biodégradable : il peut se décomposer ;
- Le plastique biosourcé : principalement issu de matières végétales, sa conception n’utilise pas de pétrole. Mais attention, cela ne veut pas dire qu’il ne causera pas de pollution une fois jeté dans la nature. Si on pense inconsciemment que ce genre de plastique est plus écologique que le plastique traditionnel et porte le préfixe « bio », cela ne veut pas dire qu’il est vraiment non polluant. Le même problème demeure : les plastiques biodégradables ne sont pas aussi biodégradables que déclarés dans les tests de laboratoire.
Les plus originaux
- La bagasse : en termes simples, la bagasse provient de la pulpe de la canne à sucre. Elle est obtenue lors du broyage de la canne à sucre et de l’extraction du jus : le produit obtenu s’appelle donc la bagasse, une matière fibreuse. Il est généralement utilisé dans des conteneurs jetables, mais la bagasse est également utilisée comme isolant ;
- La fibre de roseaux : sa qualité première est leur croissance rapide, le roseau est compostable et peut être réutilisé comme engrais ! On peut par exemple l’utiliser pour fabriquer des plateaux-repas ;
- La feuille de palmier : l’emballage conçu avec des feuilles de palmier provient de l’espèce Areca cultivée en Inde. Les feuilles tombent 7 fois par an et sont ramassées, lavées et pressées jusqu’à ce qu’elles soient transformées en emballage alimentaire. L’avantage de ce matériau est qu’il résiste à la chaleur et aux graisses et qu’il est aussi dur que le bois. Chaque emballage est unique, car la couleur et le poids du moulage peuvent varier. Sans parler de ses avantages écologiques, il est renouvelable et biodégradable.